Elle arrive tôt cette Transat CIC. Elle bouscule les habitudes avec son timing, son format, son parcours nord… mais elle suscite aussi beaucoup d’impatience de la part du skipper de l’IMOCA Fives Group – Lantana Environnement. Le Normand Louis Duc ne cache en effet pas sa hâte de retrouver le large, les nouveautés de son bateau et d’essayer d’établir la meilleure des stratégies au cœur des dépressions de l’Atlantique Nord. Coup d’envoi de The Transat CIC ce dimanche à 13h30 au large de Lorient.
Louis Duc s’élancera ce dimanche sur sa 3e « The Transat » consécutive. En 2008, en Class40, c’était le benjamin de la course et il terminait pourtant à une très belle 4e place. En 2016, toujours en 40 pieds, il grimpait sur la 2e marche du podium, devant son mentor Halvard Mabire. Un grand moment. Cette fois, il s’aligne en IMOCA sur ce parcours nord qui le passionne, heureux de batailler à nouveau avec ses « camarades à dérives* »…
Impatient !
Louis Duc, skipper Imoca Fives Group – Lantana Environnement : « On a fait un chantier d’optimisation et d’entretien très poussé cet hiver. Ça a permis de découvrir encore de nouvelles choses à améliorer et fiabiliser. C’est très positif !
Et moi, ça va pas mal… J’ai hâte de retourner naviguer, hâte de découvrir les nouvelles voiles et aménagements apportés au bateau. C’est toujours hyper intéressant de découvrir de nouveaux éléments de performance à bord. Je suis impatient de travailler tout cela. »
Ça va être un beau moment
Louis Duc, skipper Imoca Fives Group – Lantana Environnement : « Le premier enjeux est de prendre le départ : je serais alors officiellement qualifié pour le Vendée Globe. Mais je n’ai bien sûr pas l’intention de m’arrêter là. L’objectif est d’aller faire naviguer ce bel IMOCA Fives Group – Lantana Environnement au pied de la statue de la Liberté : ça va être un beau moment !
Et puis, on va retrouver notre petit groupe de bateaux à dérives pour batailler… »
Ce qui me passionne, c’est la complexité stratégique
Louis Duc, skipper Imoca Fives Group – Lantana Environnement : « Ce que j’aime sur cette course, c’est son parcours. Je ne sais pas s’il est plus difficile que ceux des autres transats, car toutes les courses sont difficiles, mais ce qui est intéressant, c’est sa complexité stratégique. On va à l’encontre des systèmes dépressionnaires, donc ça s’enchaine très vite : toutes les 12 à 24h il y a des changements. Il faut, en permanence, remettre sa stratégie, ses choix de voile en question. Et ça, c’est passionnant ! »
Court et intense
Louis Duc, skipper Imoca Fives Group – Lantana Environnement : « C’est une course et un format que j’aime bien : c’est assez court mais très intense. L’objectif est bien sûr de ramener le bateau en bon état en France en juin, mais on sait très bien aussi que c’est une compétition… Il va y avoir de la mer, ça va cogner et contraindre le matériel… On va croiser les doigts pour que tout se passe bien ! »
Une dépression pour commencer
Louis Duc, skipper Imoca Fives Group – Lantana Environnement : « La météo des premiers jours est encore incertaine avec un centre dépressionnaire qui se promène… Selon son évolution, les régimes de vent seront différents, mais ils seront dépressionnaires, quoiqu’il arrive !
Ce début de course sera donc intense car il y aura très vite une transition à négocier, avec des choix à faire dès les premières heures. »