Le skipper Fives – Lantana Environnement a coupé la ligne d’arrivée de la Drheam Cup à 15h10 ce jeudi, après 4 jours et 4 nuits d’une course intense ! Les conditions contrastées de ces 1000 milles entre Manche, Mer Celtique et Atlantique ont permis à Louis de réaliser un entrainement grandeur nature, engagé et réussi. Louis a également engrangé de précieuses informations pour la suite de son programme… Une erreur de parcours le prive en revanche de classement, mais la Drheam Cup n’avait pas d’enjeu sportif pour lui.
Louis Duc, skipper Fives – Lantana Environnement : « C’était un super parcours façon ‘’étape de Solitaire du Figaro’’ : 4 jours et 4 nuits intenses avec des conditions météos contrastées. 1000 milles sans répit avec beaucoup de changements de voiles, la mer Celtique, du trafic maritime, des zones de transitions météo parfois radicales. »
Une bonne chose d’avoir fait cette course
« C’était vraiment une bonne chose d’être sur cette course, car c’est un parcours complet. En plus, on a fait 70% au portant avec du petit temps, du médium et de la brise : ça m’a permis de tester plein de configurations différentes. Je m’en suis servi pour tester pas mal de voiles en fonction notamment de l’état de la mer. J’ai appris beaucoup de choses sur la conduite du bateau. Je suis super content de ce travail-là. »
Je ne me suis pas ménagé
« Je ne me suis pas ménagé, j’étais en mode course en permanence, comme s’il y avait des concurrents partout autour de moi. J’ai joué le jeu à 100% et je suis content de ça parce que j’ai pas mal négocié, techniquement et stratégiquement.
Il y a eu notamment une jolie bagarre avec le groupe des Class40, armés de bateaux de la dernière génération qui, dans la brise, peuvent aller plus vite que moi. Au Fastnet, ils étaient revenus pas très loin, ils avaient profité de la zone de transition où ça tamponnait par devant. Si je n’avais pas attaqué, ils seraient passés devant. Je suis content de les avoir laissés derrière. »
Une erreur qui ne reproduira pas
« J’ai appris encore beaucoup de choses sur la conduite du bateau et dans les choix de voiles… Et j’ai aussi appris que jusqu’à la dernière minute avant le départ, il faut toujours lire les avenants de la direction de course. C’est une erreur de ma part, ça ne se reproduira pas. »
Fin prêt début septembre
« Je n’ai rien cassé, mais il y avait déjà une belle job-list, qui s’est confirmée tout au long de ce parcours. Nous repartons en convoyage ce soir pour Caen, le bateau sera sorti de l’eau lundi prochain. Ensuite, l’équipe va prendre une pause bien méritée avant d’attaquer un chantier technique mi-août dont l’objectif est d’avoir, début septembre, un bateau parfaitement près pour la Route du Rhum. »