L’Imoca Fives – Lantana Environnement n’est plus qu’à 850 milles (1600 km) du but. Louis pense arriver à « la tête à l’anglais », la pointe nord de l’île papillon, mercredi à la mi-journée (heure de Paris). D’ici là, le Normand continue de tout faire pour tirer le meilleur de son bateau même s’il ne peut plus être en « mode performance » depuis plusieurs jours. Il profite aussi de ce relatif temps calme pour tirer les leçons de cette Route du Rhum – Destination Guadeloupe.
On se souvient en effet que Louis a eu des soucis de gréement la semaine dernière. Problème qu’il a résolu en faisant un rapide pit-stop sous l’île de Terceira aux Açores. Il a pu sécuriser son gréement ce qui était essentiel, mais il ne pouvait seul, en mer, remettre autant de tension dans ses haubans et bas-haubans que la normale : « le bateau n’accélère plus aussi fort qu’avant », explique-t-il.
Effet boule de neige sous le soleil
Et, samedi, il a dû composer avec une série de pépins techniques causés par la casse successive de deux drisses de voiles d’avant (le récit complet dans l’audio ci-dessous). Il a fait face, comme toujours.
Route du Rhum : Avaries en série à bord de Fives – Lantana Environnement, mais ça glisse toujours !
Un très bon apprentissage !
Les trois grosses dépressions de la première semaine de course ne sont bien sûr pas étrangères à cette série d’avaries. Tout découle en fait du caractère engagé et audacieux du début de Route du Rhum du skipper Fives – Lantana Environnement. Et, même si cela n’a pas porté ses fruits cette fois ci, l’apprentissage n’en est que plus riche !
La leçon de cette histoire…
« Tout a été sollicité violemment, donc on voit vite ce qui ne va pas. Je suis content d’avoir été naviguer dans ces conditions très fortes même si ça n’a pas fonctionné stratégiquement. Je suis assez content au final de la trajectoire que j’ai faite, mais le fait de naviguer avec un bateau à 60% de son potentiel ne permet pas d’exploiter ses choix tactiques. C’est un très bon test que l’on ne fait jamais à l’entrainement de naviguer dans de la grosse brise pendant plusieurs jours.
La leçon de cette histoire c’est de ne rien laisser au hasard : les drisses, le lazy-bag qui ont lâché étaient en état avant le départ, mais ils n’étaient pas neufs…
Cela ne se reproduira pas. C’est un très bon apprentissage dans l’objectif du Vendée Globe », positive, comme toujours, le Normand !