Louis Duc a été élevé à l‘eau de mer. Il ne savait pas encore marcher qu’il naviguait déjà à bord du voilier familial. A terre, une annexe de bateau faisait office de « Maxi-Cosi » ! Et puis, à 11 ans, il découvre la Route du Rhum : ce fut un véritable un déclic, un détonateur… une bombe ! La course au large venait d’entrer dans la vie de Louis, par la grande porte.
« J’ai découvert cette course, avec mon père, j’avais 11 ans. C’était l’époque des Loïck Peyron, Laurent Bourgnon… le départ fut grandiose ! Ça a sans doute été un déclic pour moi cette visite sur les pontons de Saint Malo en 1994. Parce qu’à partir de ce jour-là, je me suis véritablement passionné pour cette course. Je ne pouvais pas m’en passer, j’avais ça dans le sang ! Je lisais toutes les revues, récupérais toutes les images qu’il pouvait y avoir. A l’école, je ne rêvais que de la Route du Rhum !… », se souvient Louis Duc.
A l’école, je ne rêvais que de la Route du Rhum…
« C’était la première fois que mon père m’emmenait sur un village de course. Je pense que c’est aussi pour ça qu’elle m’a marquée. J’étais monté à bord du beau bateau d’Halvard Mabire (Cherbourg Technologies), un 60 pieds. C’était le meilleur bateau de la flotte à l’époque. Il l’a perdu 3 jours après le départ… »
Dans le salon j’étais dans une annexe !
« Mon premier souvenir de mer ? C’est compliqué parce que j’ai mis les pieds sur un bateau à l’âge d’1 an environ. Dans le salon, à la maison, j’étais dans une annexe ! J’ai fait beaucoup de croisière dans les anglo-normandes avec mes parents. J’ai vécu à Carteret avec des enfants de pêcheurs qui sont devenus pêcheurs… J’ai grandi dans cet environnement très tourné vers la mer. »