« C’était la première fois que je naviguais au contact depuis les transformations du bateau et c’est très positif. Je suis vraiment content du travail qui a été fait. Il y a eu de la régate tout le temps, j’étais au taquet en permanence sur la course et les réglages, j’ai pris beaucoup de plaisir sur ce beau parcours ! ». Bref, vous l’aurez compris, Louis avait le sourire à son arrivée au ponton de Lorient – La Base à la 15e place des 48h du Défi Azimut.
Il a cependant manqué une voile clé au skipper Fives – Lantana Environnement pour performer lors de la descente vers l’Espagne, mais Louis a composé avec ce qu’il avait et réussi à envoyer son spi dans des conditions musclées pour compenser ce manque.
Ensuite, une belle régate au contact lui a permis, sur toute la remontée vers la Bretagne, de se jauger par rapport aux autres bateaux à dérives comme à certains foilers : le bilan est très positif.
Le départ : « j’étais fier de moi ! »
Louis Duc : « C’était intéressant ! J’ai réussi à bien me placer sur la ligne de départ, ça m’a rappelé mes années de Laser ! Je l’ai bien senti, j’ai réussi à bien placer et lancer le bateau, au taquet sur les réglages et les angles. C’étaient des conditions météo (10 à 12 nds de vent) où les bateaux à dérives peuvent tirer leur épingle du jeu. J’étais fier de moi ! »
La descente : « un peu sport sous spi, mais ça l’a bien fait »
Louis Duc : « Sur la descente vers Azimut 1, il me manquait un Code 0 (gennaker polyvalent, grande voile d’avant) que je n’ai pas pour le moment. C’était vraiment la voile qu’il fallait pour ce bord-là !
Du coup, j’ai dû composer entre mon J1 et le spi, avec un changement de voile à gérer. Ce type de manœuvre prend vite une heure sur ces bateaux avec quelques milles de perdus à la clé.
Il y avait des rafales entre 25 et 30 nœuds donc je me suis contraint à temporiser, à rester sous J1 en naviguant haut un peu plus longtemps que ce que j’aurais souhaité…
Et comme ça m’agaçait, j’ai fini par envoyer le spi même s’il y avait encore pas mal de vent, c’était un peu sport, mais ça l’a bien fait !
Ça a bien accéléré sous spi, sans trop tirer, pour ne pas risquer de casser. Je m’en suis bien sorti au final. Ceux qui n’ont pas mis le spi (et qui n’avaient pas de Code 0) ont eu du mal… »
La remontée, au contact et au taquet !
Louis Duc : « C’était la première fois que je naviguais au contact depuis les transformations du bateau et c’est très positif. Je suis vraiment content du travail qui a été fait. On avait la vitesse malgré des voiles un peu fatiguées. Quand on fera évoluer notre garde de robe, ça devrait bien se passer ! »
Arrivée : un joli coup pour finir
Louis Duc : « On termine à une jolie place en réussissant à doubler un foiler juste avant le passage de ligne, sous le soleil, à Lorient : un magnifique parcours qui se termine bien ! J’ai pris beaucoup de plaisir ! …Et j’espère que Bertrand, notre mediaman, aussi : je crois que nous allons avoir de belles images ! »