« Plus tu vas au nord, plus les systèmes météo évoluent vite », expliquait Louis avant le départ. Nous en avons la preuve par l’exemple avec cette grosse dépression attendue sur l’Islande, dont le développement a contraint la direction de course à neutraliser cette Vendée Arctique une fois que les concurrents auront franchi la « porte » virtuelle située dans l’Est de l’Islande.
Bienvenue à Faskrudsjordur !
Les solitaires iront ensuite s’abriter, sans toutefois avoir le droit de débarquer ni recevoir d’assistance extérieure. La direction de course a trouvé une possibilité de mouillage dans le fjord de « Faskrudsjordur », proche de la marque de parcours.
Ce soir en Islande
Louis évolue ce matin juste en avant de ce front, dans l’ouest des îles Féroé, dans des conditions musclées. Il trace à plus de 15 nœuds, à 180 milles (330 km) de la porte qu’il devrait atteindre en fin de journée.
D’ici là, il va devoir composer avec le centre de cette dépression qui, à l’instar de l’œil d’un cyclone, est vide de vent. Alors, pour continuer à bénéficier de brises portantes, il va donc devoir arrondir sa trajectoire vers le nord et suivre ainsi le mouvement de ce tourbillon géant qui est en train de s’enrouler autour de l’Islande…
La course au large, à fortiori en solitaire dans ces contrées hostiles, requiert autant d’humilité que de ténacité.